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Voici un article qui intéressera tous ceux qui, dans le cadre leur profession, travaillent dans des installations électriques, pétrochimiques ou d’autres environnements industriels, où ils s’exposent à des jets de flamme. Il est tiré d’une circulaire du soldat de première classe Stephen Holt du 1er Groupe logistique des Marines en Irak. Celle-ci conclut que les Marines ne peuvent plus porter de vêtements ordinaires.

Flamesafe Workwear MarinesCAMP TAQADDUM, IRAK (10 avril 2006) – Sur ordre du commandement des Marines en Irak, le port de vêtements de sport synthétiques contenant du polyester ou du nylon est désormais interdit durant l’exécution d’opérations au départ des bases et camps proches de la ligne de front.

L’interdiction de porter des marques vestimentaires populaires comme Under Armour, CoolMax et Nike est surtout liée au constat que le port de tels vêtements synthétiques comporte des risques importants de lésions par le feu.

« Les vêtements à base de tissus synthétiques comme le polyester fondent lorsqu’ils sont exposés à des chaleurs extrêmes ou aux flammes et peuvent même fusionner avec la peau. Il se forme ainsi comme une deuxième peau et cela peut donner lieu à de terribles brûlures, » explique le capitaine Lynn E. Welling, médecin en chef du 1er Groupe logistique des Marines.

Flamesafe Workwear Marines« Les brûlures peuvent être mortelles et sont atrocement mutilantes. Si l’on jetait un matériau synthétique en fusion sur une brûlure, le plastique fondrait purement et simplement dans la peau. Personnes ne veut rentrer chez lui dans cet état, » ajoute Lynn Welling.

D’après Tension Technology International, une entreprise spécialisée dans les fibres synthétiques, la plupart des tissus synthétiques tels que le nylon, l’acryl ou le polyester fondent dès qu’ils prennent feu. Ils se transforment alors en une substance incandescente et collante capables de provoquer de très graves brûlures.

« Under Armour est une marque populaire auprès de bon nombre de soldats. Dans ses publicités, le producteur se targue du fait que le tissu utilisé évacue la transpiration vers la couche de vêtement extérieure, de sorte que le porteur ait la peau fraîche et sèche en toute circonstance et sous tout climat. Cette propriété constitue un argument de poids lorsque les Marines achètent des vêtements, même si son effet secondaire pourrait leur être fatal. Car ils peuvent fondre, » poursuit Lynn Welling.

Le problème a récemment été épinglé dans les installations médicales de Camp Ramadi, une base militaire américaine située en périphérie de la ville de Ramadi, sans doute une des villes les plus dangereuses d’Irak.

« Nous avons admis un soldat présentant des brûlures graves sur quelque 70 pour cent du corps, » explique le commandant Joseph F. Rappold, officier en charge de l’unité médicale de la base.

Le soldat avait été blessé lorsque son véhicule a roulé sur un explosif improvisé (IED). Son t-shirt en polyester avait fondu dans sa peau, en dépit du fait qu’il portait une veste de protection. Les médecins ont du découper au ciseau le sous-vêtement fondu de son tronc.

Le personnel militaire exerçant des fonctions comportant un haut risque d’exposition au feu, comme les pilotes et les membres des services de déminage, n’ont, pendant des années, pas pu porter de polyester en raison du risque accru de brûlure. Face au nombre incalculable d’incidents avec des explosifs improvisés, les Marines étendent désormais l’interdiction à quiconque quitte le périmètre délimité par les barbelés.

Ce qui inquiète le commandement, c’est que les soldats pourraient prendre à la légère le problème des vêtements antitranspirants. Ils pensent en effet que leur uniforme ou leurs vêtements spéciaux les protègeront en zone de combat.

« Les uniformes de camouflage sont conçus de telle sorte qu’ils sont réduits en cendres et sont emportés par le vent dès que le matériau est brûlé. Le risque de brûlure demeure néanmoins, » ajoute Welling. Il recommande de porter des vêtements en 100% coton durant les missions.

Même les Marines qui ne quittent jamais leur base doivent être conscients des risques liés au port de vêtements respirants ou antitranspirants.

« Il y a peu de temps encore, le sous-vêtement d’un Marine électrocuté a commencé à fumer. Il n’a heureusement pas pris feu et n’a pas fondu, » précise encore Welling.

La consigne est claire et simple.

« Le but n’est pas d’emballer nos combattants comme des objets fragiles, dès qu’ils quittent l’enceinte du camp. Nous souhaitons simplement restreindre au maximum les dangers que nous pouvons contrôler, » conclut Welling.